Finance durable : la biodiversité prise en compte dans le reporting des sociétés de gestion
Article 29 de la loi énergie-climat de 2019 oblige. La difficulté pour les sociétés de gestion ? Absence de méthodologie consensuelle et métriques des entreprises difficilement comparables et exploitables.
- Difficile de rendre compte de l'empreinte biodiversité de son portefeuille quand les entreprises rendent encore peu compte de la leur sur la biodiversité.
- Tennaxia a publié courant septembre les résultats de sa 10ème étude sur les pratiques de reporting et rapports extra-financiers. La biodiversité n'est pas citée parmi les principaux risques identifiés par les entreprises de l'échantillon. Et donc peu de données collectées ( https://lnkd.in/dJTJ7Fcj).
- Cependant, selon le 4ème bilan DPEF présenté récemment par le Mouvement des Entreprises de France EY et Deloitte , la biodiversité fait l’objet d’objectifs quantitatifs pour 42 entreprises des 100 entreprises du SBF 120 analysées. Soit +19 par rapport à l'année précédente.
La future Corporate Sustainability Reporting directive (CSRD) applicable en matière de reporting de durabilité dès 2025, va exiger des entreprises assujetties une plus grande transparence sur le capital naturel. L'analyse de double matérialité sera l'outil qui permettra aux entreprises de mieux appréhender leur impact sur la biodiversité. Le manque de consensus méthodologique sur les métriques à prendre en compte ne facilite pas la tâche des entreprises. Ce qui ne se mesure pas…ne s’améliore pas.
D’où l’importance de trouver des indicateurs pertinents et fiables. Biodiversio entend proposer de mettre en place des capteurs de données de biodiversité à deux niveaux :
- sur le foncier de l'entreprise afin d'avoir un indice numérique de biodiversité indépendant des espèces (utiles pour des comparaisons spatiales et temporelles) (m² ou Ha)
- sur le territoire sur lequel se situe l'entreprise (km²), afin d'avoir une consolidation du 1er indice et/ou une corrélation.